Chapitre 31
Comme je suis restée en bons termes avec mon mari, de temps à autre, je passais chez lui, pour prendre de ces nouvelles, j'avais toujours en ma possession les clés de la maison, ou alors, je le voyais parfois chez notre fille. J'avais pour l'habitude de toujours appelé mon mari avant de venir. Mais, ce jour-là, comme j'étais dans les environs, mon RV s'est terminé bien avant. J'ai donc décidé de lui faire un petit coucou sans prévenir. J'ouvre la porte, il était devant moi, étonné et gêné par ma visite non prévue, qu'une femme descend de l'étage. J'avoue avoir été un peu contrarié, non, je ne lui en voulais pas, je comprenais qu'il ne veuille pas être seul, seulement, je n'ai pas accepté le mensonge, quand il me disait :« ce n'est qu'une amie », alors qu'elle descend de l'étage. Je ne suis pas naïve à ce point-là. Il disait qu'il était content d'avoir trouvé une personne pour parler, et qui lui fait à manger. Je n'en croyais pas un mot. Que du mensonge, comme avant ! À mon avis, cela fait longtemps qu'ils se connaissaient. Toutes ces nuits où il ne rentrait pas dormir, ou alors, il rentrait très tard, et où il n'avait plus faim, a ces moments-là, il était bien chez elle. Je ne lui ai jamais reparlé de ce jour-là. Cependant, je suis restée attentive, et je n'aurai pas accepté que cette femme vit chez moi. Quelques mois ont passé entre-temps.
Le 25 décembre, nous sommes invités ensemble, lui et moi, chez notre fille. Laura voulait nous avoir près d'elle. Nous avons remarqué que mon mari ne semblait pas être dans son état habituel. Il paraissait très malheureux. On cherchait à savoir la raison, et là, il nous dit tristement avec les yeux humides que son amie Sonia est décédée le 21 décembre à l'hôpital. Je me suis aperçu qu'il avait vraiment beaucoup de chagrin. Il m'en avait déjà touché un mot, en me disant qu'elle a été hospitalisée et qu'elle avait un cancer du sein, et qu'elle s'affaiblissait de jour en jour. Je sais qu'il allait là voir tous les jours, et c'est là que ça fait terriblement mal. Moi, quand j'y étais jamais, il n'est venu me voir, et pourtant, c'était grave. Je suis sûre, il aimait cette femme, comme jamais, il ne m'a aimé. J'ai de la peine pour lui, malgré tout ce qu'il a pu me faire. Il se retrouve de nouveau tout seul. Je lui souhaitais d'être heureux. Je pense que son travail l'aidera à oublier, comme il le faisait avec moi. Mais, que dire dans ce moment-là.
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