Chapitre 40
C'était difficile pour ma fille de voir souffrir son père et de ne rien pouvoir faire. Elle a fait tout ce que moi, j'aurais dû faire en tant qu'épouse. Je suis restée avec lui, quand nous avons appris, qu'il ne guérirait plus. C'était elle qui aux quotidiens était avec lui. Elle a essayé de profiter de son père autant que possible, bien qu'il ne fût pas toujours très agréable avec elle. Mon mari à trouver cela tout à fait normal, qu'elle prenne soin de lui. Il avait simplement oublié une chose, c'est qu'elle avait une famille. Aaron aurait peut-être aimé que sa maman retrouve l'énergie nécessaire pour jouer, et Jacques son mari subissait ses sauts d'humeur, car elle était fatiguée. Mon mari était insouciant des choses qui se passaient autour de lui, ne pensant qu'à son propre bien être. Laura se reposait sur son mari, concernant son petit garçon. Elle oubliait aussi sa propre vie, en essayant de réconforter son père. Mais, je sais que ça lui a fait du bien. Elle lui faisait des courses et prenait ces repas en sa compagnie. Il était ravi d'avoir une présence. Je sais qu'elle ne regrette rien, et qu'elle avait besoin d'être avec son père, ce qui lui a certainement aussi permis de se préparer. Nous le savions ma fille et moi qu'il craignait la mort, mais nous ne possédons pas de pouvoirs magiques. Nous pouvons apporter de la consolation, de l'amour, un soutien, faire plaisir, mais nous ne pouvons pas guérir malheureusement. Je sais que ma fille endure une souffrance intense. Cependant, le temps va arranger les choses. Il n'y a que le temps qui puisse nous aider à accepter le départ d'êtres chers, mais nous le surmonterons. Comme j'ai dû surmonter la mort de mes parents, et de mon frère. Je sais que le moment viendra, ou moi aussi, je devrais partir. Mais, je souhaite qu'elle continue à vivre pour sa famille. Tant qu'elle me portera dans son cœur, je vivrais toujours à travers elle. Je lui interdis de laisser tous ceux qui l'aiment. Elle n'a pas le droit de les abandonner. Elle doit avoir un sens de la responsabilité. Elle doit savoir quand la vie suit son cours naturel, ce sont les parents qui meurent avant les enfants. La perte de ses parents est une étape difficile et douloureuse, qui laissera chaque être humain transformé pour toujours. Les parents vivent perpétuellement dans le cœur des enfants. Les valeurs transmises, les expériences partagées, tous ces gestes, ces paroles, ces émotions que les parents ont léguées à leurs enfants, constituent le plus précieux des héritages.
c tres difficile bon courage
RépondreSupprimerbonjour une bonne journee ce mardi bisous
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